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Brésil : Manifestations contre la criminalisation de l’avortement même issu de viol

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Au Brésil, des milliers de personnes ont manifesté jeudi 13 juin 2024 contre un projet de loi au Congrès visant à criminaliser l’avortement, même en cas de viol, avec des peines allant jusqu’à 20 ans de prison. À Rio de Janeiro et dans d’autres villes, les manifestants ont scandé « être une fille, ce n’est pas être une mère ».

Le texte, soutenu par des députés évangéliques, qualifie d’« homicide simple » tout avortement après 22 semaines, même si la grossesse résulte d’un viol. Actuellement, l’avortement est permis au Brésil uniquement en cas de viol, de risque pour la mère ou de malformations fœtales, avec une peine maximale de quatre ans de prison en dehors de ces exceptions.

Le projet de loi a été envoyé directement à la Chambre des députés sans débat en commission, inquiétant le camp progressiste. S’il est adopté, il pénalisera particulièrement les femmes victimes de viol qui ne peuvent souvent pas signaler ou détecter une grossesse à temps.

En mai, le Congrès avait déjà contourné un veto du président Lula pour interdire le financement d’activités liées à l’avortement et à la chirurgie de réassignation sexuelle pour mineurs.

Au Brésil, une fille de moins de 13 ans est violée toutes les 15 minutes et environ 20 000 filles de moins de 14 ans deviennent mères chaque année.




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