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L’Égypte a retiré les licences de plus d’une douzaine d’entreprises touristiques accusées d’avoir causé la mort de centaines de personnes lors du pèlerinage du hajj à La Mecque. Plus de 1 000 pèlerins sont morts de maladie en Arabie Saoudite, mais le bureau du Premier ministre, chargé de gérer la crise, n’a confirmé que 31 décès.
Les agences de voyages sont accusées de tromperie, ayant obtenu des visas de visite personnelle pour leurs clients au lieu de visas pour le hajj.
Les pèlerins titulaires d’un visa pour le hajj ont droit à des soins médicaux dans les hôpitaux saoudiens, contrairement aux détenteurs d’un visa de visite.
La plupart des victimes auraient succombé à l’épuisement causé par les températures torrides de l’été alors qu’elles traversaient le désert jusqu’à La Mecque pour éviter d’être arrêtées ou expulsées.
Plus de 50 000 Égyptiens ont officiellement participé au pèlerinage cette année. Certains pèlerins tentent le voyage sans permis, risquant ainsi d’être arrêtés et expulsés.
Les agences de voyages accusées ont été déférées au procureur pour enquête.
