Le Lycée d’excellence Mohamed VI (Lydex) à BenGuerir est devenu un modèle en moins de dix (10) ans pour la préparation aux grandes écoles. En 2023, il a inscrit une vingtaine d’étudiants à l’Ecole Polytechnique de Paris (X), battant ainsi un record avec un tiers des quotas réservés aux étrangers. L’exploit fait du Lydex un modèle à suivre.
Le succès du Lydex repose sur un accompagnement dès le premier jour, avec un recrutement national favorisant les zones défavorisées, couvert par des bourses de la Fondation OCP.
Pendant deux (2) ans de préparation, les élèves reçoivent un coaching qui renforce leurs compétences académiques, de communication, de confiance en soi et même sportives.
Ce système, souvent en partenariat public-privé, est la clé du succès des CPGE marocaines, où les élèves du Lycée méditerranéen et du Lycée Al Zahra se retrouvent fréquemment admis dans les grandes écoles françaises.
En 2023, le Maroc a ainsi capturé près de 40 places à X et dans d’autres grandes écoles en France.
Ce modèle marocain pourrait servir de référence pour les pays subsahariens comme la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Cameroun et le Sénégal, où les CPGE commencent à gagner en visibilité.
Le développement des CPGE pourrait ainsi contribuer à combler le déficit de spécialistes en formant des ingénieurs qualifiés
Plusieurs pays d’Afrique subsaharienne francophone ont lancé ou envisagent de lancer des CPGE, s’inspirant du modèle marocain qui pourrait faire figure de référence. En effet, le Maroc a dominé l’année dernière en remportant plus de la moitié des places réservées aux étrangers dans les grandes écoles françaises.