La FIFA a annoncé lundi la levée de la sanction du Zambien Kalusha Bwalya. Accusé de corruption pour avoir reçu 70 000 euros provenant de l’homme d’affaires qatari Mohammad Bin Hammam, candidat lors de l’élection présidentielle à la FIFA en 2011, Bwalya a été suspendu par la FIFA.
Suspendue pour deux ans de toute activité liée au football en août dernier pour corruption, l’ancien président de Fédération Zambienne et membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football a dû faire appel de sa sanction. Suite à son appel l’instance dirigeante du ballon rond a finalement réduit au temps qu’il a déjà purgé. Au lieu d’une amende de 100 000 francs suisses, l’ancienne gloire du football africain doit s’acquitter d’une amende de 10 000 francs suisses seulement.
De retour dans le football, Kalusha Bwalya a exprimé sa joie via son compte Twitter. « Tellement heureux et soulagé d’être de retour dans le jeu. Merci à tous les gens qui m’ont soutenu. Dieu est bon », a posté Bwalya sur Twitter.
« Ce 28 janvier 2019, la Commission de Recours de la FIFA a admis partiellement l’appel interjeté par M. Kalusha Bwalya, ancien président de la Fédération Zambienne de Football et membre du comité exécutif de la Confédération Africaine de Football, et réduit la sanction précédemment imposée par la chambre de jugement de la Commission d’Éthique dans sa décision du 12 avril 2018. Après avoir analysé et pris en considération les circonstances spécifiques du cas, la Commission de Recours a décidé de réduire la durée de la suspension de toute activité liée au football imposée à M. Bwalya à la période déjà purgée au moment de la notification de la présente décision. En conséquence, la suspension imposée à M. Bwalya a pris fin dès la notification de la décision de la Commission de Recours. Il devra en outre s’acquitter d’une amende de CHF 10 000. La décision de la Commission de Recours a été notifiée à M. Bwalya ce jour et prend effet immédiatement », a communiqué la FIFA.