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Fatou Bensouda

CPI : l’affaire Gbagbo, nouveau révélateur des faiblesses du bureau du Procureur

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La chambre d’appel de la Cour pénale internationale a confirmé les acquittements prononcés en faveur de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en janvier 2019. Les deux hommes sont désormais libres. Mais l’affaire aura jeté une lumière crue sur les profonds dysfonctionnements du bureau du procureur et terni le bilan déjà fragile de la procureure Fatou Bensouda (photo). Son successeur, Karim Khan, est attendu en juin pour réformer. 

L’affaire Gbagbo réunit tous les ingrédients des échecs de l’accusation. Un cocktail d’instrumentalisation politique, d’enquêtes menées sans expertise et sans vérifications, de méconnaissance du terrain et de lecture superficielle du conflit.

Pour nombre d’observateurs de la Cour et de juristes, une justice qui acquitte n’est pas défaillante. Mais quand non-lieux et acquittements se succèdent, le problème devient systémique.

L’affaire Gbagbo forme l’échec le plus cinglant de la procureure Fatou Bensouda.

Un échec dont les origines sont à rechercher dans les fondations même du bureau du procureur, bâties par le premier élu de cette Cour établie en juillet 2002, Luis Moreno. Ocampo, dont la gambienne fut l’adjointe.

Avec RFI




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