Ils viennent d’Afrique, de Syrie, d’Irak, du Venezuela, d’Iran et d’Afghanistan, souvent de pays en guerre ou minés par des conflits régionaux, et où les droits de l’homme ne sont qu’un vague concept. Parmi ces 29 athlètes, 10 sont originaires du continent africain qu’ils ont fui pour au moins un des motifs évoqués plus haut.
Dans le détail, l’on retient que les Soudanais du Sud sont les plus représentés avec Rose Likonyen, James Chiengijek, Anjelina Lohalith et Paulo Likoro (athlétisme), devant les Érythréens Luna Salomon (tir) Tachlowini Gabriyesos (athlétisme), le Congolais de Brazzaville Dorian Keletela (athlétisme) et celui de RDC, Popole Misenga (judo), le Camerounais Cyrille Tcvhatchet (haltérophilie) et le Soudanais Jamal Mohamed (athlétisme).
• Érythrée : Luna Solomon, espoir du tir à la carabine
Sa performance à Tokyo : éliminée lors des qualifications

• Cameroun : Cyrille Tchatchet, champion d’haltérophilie
Sa performance à Tokyo : 10e dans la catégorie des moins de 96 kg

• Congo : Dorian Keletela, le « sprinteur aux pieds tordus »
Sa performance à Tokyo : éliminé au stade des séries

• RDC : Popole Misenga, as du judo
Sa performance à Tokyo : éliminé en 16e de finale et en 8e de finale lors du tournoi par équipes mixtes.