L’Unesco a tenu à « adresser un message fort de solidarité et de reconnaissance » aux journalistes palestiniens couvrant la guerre à Gaza. Depuis plus de six mois, ces hommes et femmes font leur travail d’information malgré l’offensive israélienne consécutive à l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier.
Pour le président du Jury international de professionnels des médias Mauricio Weibel, « l’humanité a une dette immense à leur égard, pour leur courage et leur engagement en faveur de la liberté d’expression ».
La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a souligné pour sa part « l’importance » que revêt cette « mobilisation collective afin que les journalistes, partout dans le monde, puissent continuer à mener leur travail essentiel d’information et d’enquête ».
Dans son classement sur la liberté de la presse ce vendredi, Reporter Sans Frontières estime que « les États échouent à protéger le journalisme ».
Selon le Comité de protection des journalistes (CPJ), 97 journalistes et salariés de médias, dont 92 Palestiniens, ont été tués depuis le 7 octobre 2023. Par ailleurs, l’ONG dénonce l’« absence manifeste de volonté politique de la communauté internationale à faire appliquer les principes de protection des journalistes » à Gaza.
Créé en 1997 à l’initiative du Bureau exécutif de l’UNESCO, le Prix mondial de la liberté de la presse Guillermo Cano est destiné à distinguer une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d’une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si, pour cela, elle a pris des risques.