L’attaque a eu lieu ce 10 mai dans la localité d’Eyumodjock proche de la frontière avec le Nigeria. Après avoir été tué, les militaires ont ensuite été calcinés.
L’attaque a eu lieu hier en mi-journée sur l’axe Eyumodjock-Ekok, dans le Nord-Ouest du pays, proche de la frontière avec le Nigeria voisin. Un commandant de brigade et cinq de ses hommes ont été tués par des séparatistes appelés ambazoniens, rapportent des sources locales.
Selon une source militaire anonyme, le commandant aurait reçu une information selon laquelle des ambazoniens opéraient sur l’axe Eyumodjock-Ekok. C’est ainsi qu’en compagnie de 6 gendarmes, il s’est rendu sur les lieux pour mener une expedition contre les séparatistes. Seulement son informateur était en réalité à la solde des ambazoniens. Le commandant et ses six éléments vont tomber dans un traquenard. Sur le champ, 5 gendarmes seront tués et calcinés dans leur véhicule tandis qu’un gendarme, le chauffeur du véhicule parviendra à s’échapper.
Depuis 2017, la guerre que mènent les séparatistes anglophones contre l’armée dans les deux régions anglophones du pays a déjà fait plusieurs morts. Les ONG de défense des droits de l’homme parlent de plus de 10.000 morts militaires et civiles confondus, avec plus d’un million de déplacés.
Essama Aloubou