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JO 2024 : La Côte d’Ivoire et le taekwondo, une passion Olympique

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Le taekwondo a rapporté trois des quatre médailles olympiques décrcohées par la Côte d’Ivoire, un succès pour cet art martial coréen introduit dans le pays en 1968. À Paris en France, les espoirs de médailles reposent sur les taekwondoïstes Cheikh Cissé et Ruth Gbagbi.

Sous la direction de Lucien Christian Kragbé, ceinture noire 6e dan, les jeunes s’entraînent à Koumassi, rêvant de suivre les pas de Cissé, médaillé d’or à Rio 2016. Varius, 16 ans, aspire à devenir champion olympique, inspiré par Cissé.

Kragbé, ancien footballeur devenu entraîneur de taekwondo, forme des champions depuis plus de vingt ans. Le taekwondo en Côte d’Ivoire a débuté avec le grand maître coréen Kim Young Tea en 1968, contribuant à la création de la Fédération ivoirienne de taekwondo en 1973.

Anzoumana Siaka rappelle que la Côte d’Ivoire a été pionnière en Afrique pour le taekwondo. Aujourd’hui, le pays compte 28 ligues, 355 clubs et 46 203 licenciés, dont 18% de femmes, selon une étude de 2020 de l’AFD.

Les succès de Cissé et Gbagbi à Rio ont multiplié les vocations et les licenciés, grâce aux réformes de professionnalisation et de démocratisation du taekwondo. Cet art martial est aussi perçu comme un outil éducatif, avec de nombreux cadres ivoiriens pratiquants.

Georges Mezi, premier entraîneur de Gbagbi, souligne l’importance des valeurs de respect et d’humilité inculquées aux jeunes. À Paris, Gbagbi et Cissé viseront de nouvelles médailles, accompagnés d’Astan Bathily, vice-championne d’Afrique en 2021 et 2023.




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