Au Burkina Fas, le capitaine Ibrahim Traoré confirme sa décision prise en mai dernier lors des « assises nationales » de prolonger la transition d’une durée de 5 ans. Ceci, lors d’une rencontre le 11 juillet 2024 à Ouagadougou, avec les forces vives de la nation.
Abordant la question relative à sécurité, le président de la transition a laissé entendre que :
« Il n’y a pas d’alliance possible avec les terroristes, il n’y a pas d’alliance possible avec ces criminels. Soit nous les combattons, soit ils nous combattent. Et nous avons opté pour le combat. Et c’est par là que nous serons libres, que nous serons réellement indépendants. »
Pour se faire, le capitaine Traoré compte poursuivre les recrutements dans l’armée et l’achat d’équipements militaires.
Durant son allocution, il a réitéré ses accusations à l’encontre des pays occidentaux qui veulent, selon lui, déstabiliser le Sahel.
Il a d’ailleurs affirmé disposer de preuves de l’existence « de bases françaises » au Bénin et en Côte d’Ivoire « pour entrainer des terroristes ».