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Réélu à la tête du Rwanda avec plus de 98% des suffrages, lors de la dernière élection présidentielle, en 2017, Paul Kagame considère le scrutin de lundi 15 juillet, comme une simple formalité, face à deux opposants.
Le ton était plutôt avec la confiance avec la certitude de l’emporter lors de la présidentielle du lundi 15 juillet 2024.
« Les élections qui vont arriver après-demain, je les considère comme déjà conclues. C’est pourquoi je veux me concentrer sur la suite, c’est pourquoi je veux me concentrer sur le renforcement de notre sécurité, c’est pourquoi je veux plutôt parler de nos efforts pour poursuivre la croissance économique, c’est pourquoi je parle de bonne gouvernance, basée sur la liberté de choisir, et de démocratie », a déclaré le président sortant, au cours d’un meeting, auquel plusieurs centaines de militants ont pris part, samedi.
Dans son discours, le président Kagame n’a pas hésité à fustiger les critiques qui accusent son régime de réprimer les voix dissidentes et d’empêcher systématiquement les candidats d’opposition les plus sérieux de participer aux élections.
« Il y en a beaucoup qui ne comprennent pas la politique rwandaise », a déclaré Paul Kagame.
