Les Algériens se rendront aux urnes samedi 7 septembre pour une élection présidentielle. Mais, le scrutin suscite un intérêt largement limité.
Alors que le président sortant Abdelmadjid Tebboune, 78 ans, est en bonne position pour décrocher un second mandat, les électeurs se montrent peu enthousiastes, estimant que cette élection ne risque pas de modifier le statu quo.
Depuis les élections de 2019, les attentes de changement semblent avoir été déçues.
« Je n’attends aucun changement de cette élection, car je n’ai pas vu d’amélioration depuis 2019. Pendant la campagne, des promesses sont faites, mais ensuite, on découvre que ce sont des mensonges. », a laissé entendre, Walid Ait Hassan, un jeune électeur, au micro de nos confrères d’Africanews.
« Le vrai enjeu sera le taux de participation et le soutien populaire. Est-ce que les Algériens se rendront en masse aux urnes samedi prochain, le 7 septembre, pour participer à cette élection ? », s’interroge pour sa part, l’analyste politique Tarik Hafid.
Il souligne que le véritable enjeu de cette élection n’est pas la victoire de Tebboune, largement anticipée, mais le taux de participation.
Ainsi, la question reste ouverte : les électeurs algériens se mobiliseront-ils en nombre suffisant ou resteront-ils, comme en 2019, largement désengagés ?