Dans une déclaration publiée ce mercredi dernier, Générations et Peuples Solidaires (GPS) a fermement contesté sa dissolution par les autorités judiciaires ivoiriennes et précisant ne pas être un parti politique.
Selon le mouvement de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro, cette décision est entachée de plusieurs irrégularités juridiques.
En Côte d’Ivoire, la dissolution d’une association déclarée relève exclusivement des prérogatives du président de la République, selon la loi n°60-315 du 21 septembre 1960 relative aux associations. Cette loi précise que pour qu’une association soit dissoute, deux étapes doivent impérativement être franchies.
Un juge constate préalablement la nullité de l’association, avant que le président de la République ne puisse prononcer sa dissolution par décret.
Se reconnaissant comme une association, le GPS soutient qu’aucune décision judiciaire n’a établi la nullité de l’association, ni aucun décret présidentiel n’a été publié pour officialiser sa dissolution. Par conséquent, le mouvement affirme qu’il continue d’exister en toute légalité.