La loi sur cette nouvelle forme de harcèlement en ligne a été votée presque à l’unanimité. Ainsi, la possession, la revente et la consommation de plein gré de ce type de contenu à caractère sexuel est sanctionné d’au moins trois ans de prison et de 22 000 euros d’amendes.
Avec l’intelligence artificielle, il est devenu facile de créer de fausses vidéos à caractère sexuel mettant en scène des images de femmes bien réelles, y compris des mineures.
L’État se chargera de la suppression de ces vidéos en ligne et devra ouvrir des centres d’aide aux victimes.
Selon les données de la police, 793 délits liés aux deepfakes ont été signalés entre 2021 et juillet 2024, mais seulement 16 personnes ont été arrêtées et poursuivies.
La start-up de cybersécurité Security Hero indique que le nombre de ces montages à base de l’Intelligence Artificielle a augmenté de 500% en 2023 et 99% des victimes sont des femmes, souvent des personnalités célèbres.