Dans le nord du Togo, plus précisément dans la localité de Fanworgou, dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 octobre, une attaque armée qui visait des soldats en patrouille, le long de la frontière avec le Burkina Faso, a fait 19 morts dont 9 militaires et 10 civils. L’information est rapportée par RFI.
Parmi les civils, renseigne notre source, la plupart des victimes étaient des employés du groupe Ebomaf, une entreprise de BTP.
Ces dernier étaient en pleins travaux de construction le long de la frontière avec le Burkina Faso pour tenter d’empêcher l’incursion de groupes armés dans le pays. Un chantier lancé l’an dernier par le gouvernement togolais.
La société déplore également des dégâts matériels : la perte d’un bulldozer et cinq pelleteuses qui ont été incendiés dans l’assaut.
En réponse à cette attaque, renseigne notre source, l’armée a envoyé des hélicoptères en renfort pour faire fuir les assaillants.
Et parmi ceux qui ont été neutralisés, figuraient notamment des femmes et des mineurs.