Au Cameroun, le président Paul Biya aurait ordonné le licenciement de 1 172 agents de la Fonction publique, selon des médias locaux, ce lundi 18 novembre 2024.
L’annonce aurait été faite par Joseph Le, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la phase contentieuse de l’opération de comptage physique des agents de l’État.
D’après Actu Cameroun, cette nouvelle vague de licenciements s’ajoute à des mesures similaires ayant déjà entraîné 1 981 licenciements et 424 révocations, portant à 3 577 le nombre total de fonctionnaires concernés par ces sanctions.
On se souvient qu’en octobre dernier, à son retour au pays après plusieurs semaines d’absence, le président Paul Biya avait fait savoir que 800 agents de fonction publique risquaient d’être bannis des fichiers de solde pour cause d’absences injustifiées.
« Le ministre précise que ces décisions ont été prises en application des décrets du 7 octobre 1994 portant statut général de la Fonction publique, modifié et complété par le décret du 12 octobre 2000, ainsi que du décret du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l’État relevant du Code du travail », souligne Actu Cameroun.
Soulignons que l’opération de Comptage physique des personnes de l’État a débuté depuis 2018 au Cameroun. Elle entend assainir le fichier solde de Fonction Publique.
Au terme de cette opération, les agents de la Fonction publique régulièrement absents de leur poste sans justification, se verront purement et simplement radiés.
Selon les informations d’Actu Cameroun, le président de la République aurait ordonné « la finalisation de la phase contentieuse du Comptage physique des personnels de l’État, par la sortie définitive du fichier solde de l’État de tous les agents publics définitivement reconnus absents et suspendus à cet effet ».