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Candidat du PPA-CI à l’élection présidentielle de 2025, Laurent Gbagbo a fait une déclaration marquante ce dimanche 1ᵉʳ décembre 2024, lors d’une visite à Gadouan, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Il a exprimé sa volonté de redynamiser l’économie nationale, en mettant l’accent sur une meilleure redistribution des richesses.
Selon lui, la gestion actuelle de l’économie favorise une minorité au détriment de la majorité, ce qui nuit à la prospérité globale. « L’argent doit circuler comme avant. C’est cette circulation qui fait vivre la société et enrichit tout le monde, » a-t-il affirmé.
Critique de la gestion économique actuelle
Lors de cette rencontre avec les habitants de sa région d’origine, Laurent Gbagbo a dénoncé une économie qu’il juge « morose » sous la gouvernance du président Alassane Ouattara. Il reproche au gouvernement en place de concentrer les richesses entre les mains d’une élite, rendant les populations les plus vulnérables encore plus précaires.
« Même en période difficile, l’argent circulait et bénéficiait à tous », a rappelé l’ancien président, faisant allusion à sa propre gestion lorsqu’il était au pouvoir.
Un obstacle juridique à sa candidature
Malgré son investiture par le PPA-CI, Laurent Gbagbo fait face à une difficulté majeure : son inéligibilité actuelle. Condamné par contumace à 20 ans de prison pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011, il est actuellement empêché de se présenter officiellement à l’élection.
Une promesse d’économie inclusive
L’idée d’une meilleure circulation de l’argent s’inscrit dans une critique récurrente des opposants au président Ouattara, qui reprochent à son administration de ralentir les flux économiques au profit de quelques-uns. À ces accusations, Ouattara avait répondu par une formule devenue célèbre : « L’argent ne circule plus parce qu’il travaille. »
Gbagbo, pour sa part, rejette cette vision. « C’est en circulant que l’argent enrichit tout le monde. Il ne doit pas rester immobilisé. »
Avec ce message centré sur l’inclusion économique et la justice sociale, Laurent Gbagbo entend mobiliser ses partisans et séduire les électeurs en vue de 2025, même si son chemin vers une candidature officielle reste semé d’embûches.
