Un drame endeuille une nouvelle fois la République démocratique du Congo (RDC). Au moins 25 personnes ont perdu la vie mardi dernier après le chavirement d’une embarcation sur la rivière Fimi, dans la province de Mai-Ndombe.
Le bateau, qui transportait une centaine de passagers et une importante quantité de marchandises, a sombré peu après avoir quitté Inongo, une ville située au nord-est de Kinshasa. Les secours sont toujours à la recherche des disparus, selon Africanews.
« Le toit était surchargé, ce qui a contribué au chavirement. Jusqu’à présent, 25 corps ont été récupérés », a déclaré David Kalemba, commissaire fluvial d’Inongo.
Des naufrages récurrents
Les accidents fluviaux sont fréquents en RDC, notamment dans les zones reculées où les voies navigables constituent le principal moyen de transport pour les populations et leurs biens. Les causes de ces tragédies sont souvent liées à la surcharge des embarcations, leur mauvais état et le non-respect des règles de sécurité.
En octobre dernier, un autre naufrage avait coûté la vie à au moins 78 personnes dans l’est du pays, illustrant la récurrence de ces drames.
Un défi persistant pour les autorités
Malgré les mises en garde régulières des autorités congolaises contre les dangers de la surcharge, les accidents continuent de se multiplier. Le manque de moyens, l’état précaire des infrastructures et l’insuffisance des contrôles aggravent la situation. Ces tragédies récurrentes soulignent l’urgence de renforcer les dispositifs de sécurité et de sensibiliser les populations aux risques liés aux transports fluviaux.