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Le président de la Transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé une mesure de clémence en faveur de près de 1200 détenus. Cette décision, adoptée en Conseil des ministres jeudi, prendra effet dès le 1er janvier 2025.
Un geste d’apaisement et d’humanité
Selon Rodrigue Bayala, ministre de la Justice, environ 400 prisonniers bénéficieront d’une remise totale de peine, tandis que 750 autres verront leur condamnation allégée. Par ailleurs, la peine de trois détenus condamnés à perpétuité sera commuée.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à désengorger les prisons et à favoriser la réinsertion sociale des détenus. Le capitaine Ibrahim Traoré entend ainsi offrir une seconde chance aux bénéficiaires et leur permettre de contribuer au développement du pays.
Un cadre juridique et des critères stricts
Cette mesure exceptionnelle repose sur l’article 54 de la Constitution et les textes encadrant le régime pénitentiaire burkinabé. Le ministre de la Justice a précisé que la sélection des bénéficiaires a été effectuée selon des critères rigoureux, incluant la durée de la peine, le comportement en détention et le potentiel de réinsertion sociale.
Un signal fort en faveur de la réconciliation
En adoptant cette politique d’allègement des peines, les autorités burkinabé envoient un message d’apaisement et de réconciliation. Ce geste symbolique reflète la volonté du gouvernement de favoriser la cohésion sociale tout en maintenant l’ordre et la justice.
