Africa Top Success Ils font l'Afrique
Alors que le Cameroun se prépare pour les élections présidentielles, des récentes déclarations de plusieurs hommes d’Églises sur la situation politique et sociale du pays ont provoqué des réactions diverses. Le gouvernement ne veut pas d’une Église frondeuse dans un pays où elle joue un rôle important dans la vie des citoyens.
Plusieurs figures de l’Église catholique au Cameroun ont vivement dénoncé une éventuelle candidature du président Paul Biya à la présidentielle 2025, provoquant des débats publics.
Sur RFI, le 25 décembre, l’archevêque de Douala a jugé « pas réaliste » la candidature pour un huitième mandat de Paul Biya, bientôt 92 ans. A sa suite, l’évêque de Ngaoundéré a dénoncé dans une homélie en date du 29 décembre les souffrances des Camerounais et la répression contre ceux qui veulent l’exprimer.
« Même le Diable, qu’il prenne d’abord le pouvoir au Cameroun, et on verra après. », disait l’évêque de Yagoua au soir de la Saint-Sylvestre, le 31 décembre.
A cet effet, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji a rencontré ce 8 janvier le représentant du Vatican, Monseigneur José Avelino Bettencourt.
« Il n’existe aucun conflit entre le gouvernement et les confessions religieuses », a assuré en amont le porte-parole du gouvernement.
