La fermeture temporaire de TikTok aux États-Unis n’aura duré que quelques heures, après l’application d’une loi adoptée en avril 2024 en raison de soupçons d’espionnage.
La plateforme avait été accusée de collecter des données sensibles des utilisateurs américains et de les transmettre à la Chine, alimentant ainsi des tensions diplomatiques.
Dans une réaction rapide et inattendue, Donald Trump, qui venait tout juste d’être élu, a proposé un plan ambitieux visant à permettre aux États-Unis de contrôler 50 % des parts de la société chinoise. Contrairement aux attentes de ceux qui anticipaient une position après son investiture, il a réagi promptement. « Nous n’avons pas le choix, il faut agir pour protéger nos intérêts. Je souhaite voir une entreprise commune où les Américains contrôleront 50 % des parts. Sans cet accord, TikTok ne restera pas aux États-Unis », a-t-il déclaré.
Trump a ajouté que ce partenariat pourrait générer des revenus colossaux, s’élevant potentiellement à des centaines, voire des milliers de milliards de dollars. Cette proposition vise à renforcer la souveraineté numérique des États-Unis tout en maintenant l’accès à une application prisée par plus de 170 millions d’utilisateurs américains.
Les analystes prévoient que les négociations entre les autorités américaines et ByteDance, la maison mère de TikTok, progresseront rapidement. En attendant, la levée de la suspension a été accueillie favorablement par les utilisateurs de la plateforme.