Porteur depuis vendredi 7 février d’un bracelet électronique, comme l’exige sa condamnation à de la prison ferme dans l’affaire dite « des écoutes », l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, annonce se mettre, temporairement, en retrait de la vie publique et médiatique.
L’ancien président s’explique dans un post sur X samedi 8 février dans la soirée.
« J’ai décidé de mettre entre parenthèses mes activités publiques d’ancien président, et de renoncer à toute expression médiatique (…). Pour le reste, je continuerai à exercer ma vie professionnelle comme j’en ai reçu le droit », a indiqué sur X Nicolas Sarkozy, président de la République française de 2007 à 2012 et avocat de profession.
Jamais, dans sa publication, Nicolas Sarkozy ne mentionne le bracelet électronique qu’il porte, conséquence de sa condamnation pour corruption et trafic d’influence.
Toutefois, il continue d’affirmer être victime d’une « injustice » avec cette condamnation à un an de prison ferme.
« Chacun doit comprendre que le sentiment d’injustice que je ressens me confère une énergie décuplée. Elle ne cessera que lorsque la vérité aura été faite », insiste-t-il.
Il annonce déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) d’ici la fin du mois.