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Le Bénin est une nouvelle fois frappé par le terrorisme. Dans la nuit du 15 février, des hommes armés ont attaqué une position militaire à Karimama, dans le nord du pays. Six soldats ont perdu la vie lors de l’assaut, tandis que l’armée béninoise a riposté, neutralisant dix-sept assaillants.
Une menace terroriste grandissante
Cette attaque survient moins d’un mois après celle de Banikoara, qui avait déjà causé de lourdes pertes dans les rangs des Forces armées béninoises (FAB). La multiplication de ces offensives souligne l’intensification de la menace terroriste dans la région.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque, affirmant que le nombre de soldats tués s’élèverait à huit.
Une riposte militaire et un appel à la mobilisation
Face à cette insécurité croissante, l’armée béninoise a réagi avec fermeté, infligeant des pertes sévères aux assaillants. Cependant, la situation dans le nord du Bénin demeure préoccupante.
Ces groupes terroristes, actifs dans le Sahel, exploitent la porosité des frontières pour étendre leurs actions vers les États côtiers. Le président Patrice Talon a réaffirmé la nécessité d’une mobilisation nationale et d’un renforcement de la coopération régionale pour contrer cette menace grandissante.
