Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 30 pays africains affichent un taux de mortalité routière supérieur à 12,4 décès/100.000 habitants, générant un coût économique atteignant 5% du PIB national. Et le Togo figure au 16e rang.
Généralement, l’augmentation du nombre de décès dans les accidents de la route est due au non-respect du code de la route par les usagers, la corruption des agents de sécurité et les infrastructures défaillantes.
Dans le cadre de la 4ᵉ Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière à Marrakech au Maroc, il en ressort que l’Afrique subsaharienne et certaines régions d’Afrique du Nord concentrent les taux de mortalité routière les plus élevés au monde.
Selon le Global Status Report on Road Safety 2023 de l’OMS, 19,6 décès pour 100.000 habitants sont enregistrés en moyenne sur le continent, avec des disparités frappantes entre pays. Par ailleurs, on note une corrélation entre faible revenu et mortalité routière puisque le rapport de l’OMS souligne que 90 % des décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Une étude conjointe de l’OMS et du Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP) indique que 53% des victimes en Afrique sont des usagers vulnérables : piétons (31%), motocyclistes (17,5%) et cyclistes (4,4%). Chaque année, 1,19 million de personnes dans le monde meurent dans les accidents de la route, et l’Afrique paie le plus lourd tribut.