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Parmi les personnes retrouvées mortes, des femmes, des enfants et des vieillards dont certains ont été ligotés puis décapités, ont annoncé les médias locaux.
La macabre découverte a été faite à l’intérieur de l’église du Centre évangélique et baptiste au Congo et en Afrique (Cebcea), à Kasanga, dans le Nord Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Au total, 70 personnes, dont des femmes, des enfants et des vieillards ont été ligotés et certains décapités, selon la fondation l’Aide à l’Église en détresse, dans un communiqué du 21 février.
Selon plusieurs sources, il s’agirait des corps de personnes disparues, enlevées le 12 février par des hommes armés non identifiés.
La fondation catholique accuse le groupe islamiste armé Forces démocratiques alliées, d’avoir perpétré le meurtre. Il s’agit d’un groupe qui opère en Ouganda et en République démocratique du Congo et terrorise la population locale depuis plus d’une décennie. “Les groupes islamistes ont multiplié les attaques et les assauts contre des villages isolés, tuant déjà des milliers de civils congolais”, selon la fondation catholique.
La situation humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, s’est aggravée à cause des combats entre les forces rebelles d’un autre groupe armé, le M23, soutenu par le Rwanda voisin, et les forces armées congolaises. Le M23 s’est emparé de villes importantes et de postes stratégiques, dont Goma et Bukavu.
Essama Aloubou
