Des centaines de sud-Africains, ont rendu hommage, samedi 1er mars, à Muhsin Hendricks, premier imam ouvertement gay, assassiné il y a deux semaines, au Cap.
A l’occasion de la marche des fiertés, la communauté LGBTQIA+ a demandé justice pour l’imam, tué par balle dans sa voiture.
La communauté LGBTQIA+ espère une enquête transparente et efficace, pour ce qui pourrait être un crime de haine.
Deux semaines après son assassinat en plein jour, qui a choqué dans le monde entier, aucune arrestation n’a encore été faite, dans ce que beaucoup suspectent être un crime de haine.
Le président Cyril Ramaphosa lui-même a estimé fin février cela probable et exprimé son inquiétude.
La police n’a de son côté encore rien confirmé.
Elle est appelée par les organisations de défense des personnes LGBTQIA+ à mener une enquête transparente et sans délais, ce qui n’est pas toujours le cas lorsque les victimes sont queers, dénoncent-elles.
L’Afrique du Sud est le pays le plus progressiste du continent en ce qui concerne la liberté d’orientation sexuelle, et le seul à avoir légalisé le mariage gay, dès 2006. Ce qui n’empêche pas des discriminations et des préjugés persistants.