La présidente du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest a lancé un appel à l’Alliance des Etats du Sahel à l’aube du jubilé d’or de la CEDEAO.
Dans son discours d’ouverture, Hadja Memounatou Ibrahima a mis en exergue les progrès réalisés par l’organisation régionale sur le plan sécuritaire en dépit des défis du terrorisme.
En ce qui concerne l’économie et l’intégration, elle salue la mise en place d’instruments afin de stimuler la croissance intra-régionale et faciliter la circulation des biens et des personnes à travers des projets transfrontaliers, la modernisation des réseaux routiers et ferroviaires et le développement énergétique.
Pour Hadja Memounatou Ibrahima, le départ des trois pays de l’AES (Burkina Faso, Mali et Niger) « pourrait ralentir le processus d’intégration ». « Ce retrait doit être l’occasion de renforcer notre capacité à dialoguer et à nous entendre, sans renoncer aux principes de solidarité et de coopération qui nous unissent. », a-t-elle indiqué.
De son côté, le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a appelé les peuples de l’Alliance des États du Sahel (AES) à faire de leur révolution un exemple pour toute l’Afrique.
« L’AES est née dans le sang et la sueur et va poursuivre son chemin pour le bonheur des peuples du Sahel », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de levée du drapeau de l’AES au Burkina Faso.
La période de transition accordée aux pays de l’AES pour un possible retour au sein de la Cedeao s’étend jusqu’au 29 juillet 2025.