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Présidentielle au Gabon : les candidats doivent parler un dialecte local

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Dans ce pays multilingue où la langue française a pourtant absorbé les langues locales, les candidats à la présidentielle d’avril prochain ont l’obligation de savoir s’exprimer dans au moins un dialecte du terroir. Une commission d’experts du ministère de la Culture a été mise en place pour évaluer cette aptitude.

Le Gabon regroupe une cinquantaine de langues locales dont les plus répandues sont le fang, le punu, le ndzebi et le myené.

« Ouverte le lundi 3 mars 2025, la commission d’évaluation d’aptitudes linguistiques a travaillé d’arrache-pied pour l’audition des candidats à la présidentielle. Tous les candidats qui se sont présentés ont été évalués en fonction de leurs compétences linguistiques dans la langue locale de leur choix », a expliqué Dr Paul Maixent Moussinga, rapporteur général.

Pour le gouvernement gabonais, c’est un moyen de promouvoir la culture et le patrimoine linguistique du pays, tout en encourageant un échange plus authentique entre les électeurs et leurs représentants.

Sur les 19 candidats à l’élection présidentielle du 12 avril dont les dossiers ont été rejetés par le ministère de l’Intérieur, 13 ont introduit un recours et la Cour constitutionnelle a huit jours pour rendre sa décision.

Pour l’heure, seulement quatre candidats sont validés par le ministère de l’Intérieur : Alain-Claude Bilie-By-Nze, Brice Clotaire Oligui Nguema, Stephane Iloko et Joseph Lapensée Essingone.

La campagne électorale doit commencer le 29 mars.




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