« Je suis l’alternative unique qu’il reste aux Gabonais face aux militaires ». Ces propos sont ceux d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui fut le dernier Premier ministre du président déchu, Ali Bongo.
Considéré comme le seul challenger sérieux de Brice Clotaire Oligui Nguema, explique les raisons de sa candidature et sa vision pour le Gabon.
Les Gabonais éliront, le 12 avril prochain, leur nouveau président de la République. Sur les 23 dossiers de candidatures déposés, le Conseil constitutionnel n’en a retenu que quatre, dont celui du président de la transition militaire, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, et de l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie By Nze.
« Mon pays aujourd’hui se trouve à la croisée des chemins entre des militaires qui ont confisqué le pouvoir, qui ont promis de le rendre aux civils et qui ont trahi leurs promesses et par ailleurs la volonté de donner notre chance à notre pays. Je pense que j’ai l’expérience, j’ai le parcours et j’ai surtout une vision de rupture d’avec le passé pour bâtir un Gabon moderne, un Gabon nouveau, un Gabon indépendant, véritablement ».
« Ce qui me différencie, c’est mon parcours, mon histoire, ma vie. Ce qui me différencie aussi, c’est que j’ai une expérience de l’action gouvernementale, en national comme au niveau international. Je suis soutenu aujourd’hui par un groupe d’hommes et de femmes, de plusieurs partis politiques, associations des jeunes, des femmes ».
« Je porte un projet de rupture radicale, je porte un projet de réorganisation des finances publiques, je porte un projet pour offrir à la jeunesse gabonaise des opportunités d’emploi, une chance pour se réaliser, s’épanouir pleinement dans leur pays ».
« Je porte le projet d’en finir avec le cordon ombilical avec la puissance coloniale sans le revoir, sans pour autant tomber dans le bras d’un autre colon. Il est totalement différent de ce que les autres proposent: la restauration. Ça veut dire retour vers le passé ».
« Je suis l’alternative unique qu’il reste aux Gabonais face aux militaires », a conclu Alain-Claude Bilie-By-Nze.