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Toujours en exil en Côte d’Ivoire, François Compaoré, frère de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, a finalement renoncé à son recours devant le Conseil d’État français contre le refus de renouvellement de son visa. Cette décision met un terme à ses démarches pour entrer en France, où il espérait trouver refuge.
Un avenir incertain entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso
Face au refus des autorités françaises, François Compaoré se retrouve dans une impasse. Son retour au Burkina Faso semble risqué, alors que le régime militaire en place affiche une politique stricte contre l’impunité. Un retour forcé à Ouagadougou l’exposerait à de lourdes poursuites judiciaires.
Tentative d’effacement de la notice rouge d’Interpol
N’ayant pas obtenu de visa, François Compaoré cherche désormais à faire lever la notice rouge d’Interpol qui pèse sur lui. Selon Jeune Afrique, il aurait officiellement adressé une requête en ce sens, espérant ainsi échapper à un éventuel mandat d’arrêt international.
Un passé judiciaire qui le rattrape
Accusé d’être le commanditaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, François Compaoré est aussi impliqué dans le dossier de la mort de son chauffeur, pour lequel il avait été inculpé pour « meurtre et recel de cadavre ». Arrêté en France en 2017 en vertu d’un mandat d’arrêt international, il avait finalement été libéré.
En 2020, la France avait refusé son extradition vers le Burkina Faso. Aujourd’hui, non seulement Paris ne veut plus l’accueillir, mais son avenir en Côte d’Ivoire reste incertain.
