Alors que le président de la transition au Gabon, Brice Oligui Nguema, assure un procès équitable pour l’ancienne première dame du Gabon, Sylvia Bongo, et son fils Noureddin, leurs avocats affirment que leurs clients subissent de mauvais traitements visant à les contraindre à signer des transferts de propriété et des ordres de virements bancaires au profit de Brice Oligui Nguema et de son entourage.
Le président de la transition gabonaise rejette ces accusations en assurant que des diplomates français ont pu constater l’état de santé des détenus et qu’aucune marque de torture n’a été relevée. Concernant la procédure judiciaire en cours, il précise que « le délai légal de deux ans d’instruction sera respecté ».
D’après les avocats des Bongo, Sylvia et Noureddin Bongo sont « détenus en deuxième sous-sol sous le palais » présidentiel et ne sont ramenés à la prison qu’une fois par mois pour rencontrer la consule générale.
Ils dénoncent par ailleurs le « silence » et la « complaisance » de la France face à leur « détention cruelle et illégale » depuis le coup d’État d’août 2023.