Les deux pays ont mutuellement fermé leurs espaces aériens depuis le 7 avril dans un climat de tension diplomatique suite à la destruction, la semaine dernière, d’un drone malien par l’armée algérienne. Ainsi, tous les avions en provenance ou à destination du Mali ne pourront plus survoler le ciel algérien, et réciproquement.
Cette mesure concerne aussi bien les vols militaires que les vols civils commerciaux, affrétés par des compagnies nationales et internationales.
Or les vols de la compagnie Air Algérie desservent également d’autres pays d’Afrique subsaharienne.
« L’Algérie va donc devoir rerouter tous ces vols, ce qui a un impact économique bien sûr, mais aussi opérationnel : sur les temps de vol, la consommation de carburant, la nouvelle planification… Tout cela engendre des coûts supplémentaires », explique Mamadou Lamine Sow, directeur à Dakar d’Avia Tech, société de conseils dans le secteur aérien, cité par Rfi.
La fermeture de l’espace aérien du Mali impacte également les compagnies internationales qui font escale sur le territoire algérien et qui doivent continuer leur vol en Afrique. De même, les vols internationaux qui se rendent au Mali en provenance d’Europe, par exemple, ne pourront plus survoler le ciel algérien.