En Centrafrique, des voix se multiplient pour barrer la route au président Faustine Archange Touadera, dans sa logique d’un troisième mandat.
De son côté, l’opposition, qui a marché pacifiquement dans les rues de Bangui le 4 avril, dénonce une « future présidence à vie d’un Bokassa sans empire ».
« Dernière année de son deuxième mandant, il manipule la population avec l’argent du peuple pour dire que c’est le peuple qui lui a demandé un troisième mandat, déclarait Martin Ziguele, président du parti MLPC membre du bloc de l’opposition BRDC.
A rappeler que Martin Ziguélé a été Premier ministre de 2001 à 2003.
Pour lui, « le président Touadéra doit respecter son serment, il n’y a pas de troisième mandat qui tienne ».
Dans la foulée de cette élection, plusieurs leaders d’opposition sont prêts à aller à cette présidentielle si le pouvoir accepte d’ouvrir un dialogue politique.