Au Mali, la grève lancée jeudi 17 avril dans les banques et stations-service du pays est très suivie, rapporte RFI.
Ce mouvement déclenché par le Syndicat national des assurances, des banques et des établissements financiers (Synabef), fait suite à l’arrestation, fin février, de deux cadres du secteur bancaire.
Le Synabef exige leur libération, et pas seulement : une quinzaine de points de revendication ont été présentés.
Depuis jeudi, l’appel à cesser le travail lancé le syndicat est très largement suivi.
« De très nombreuses agences bancaires, d’assurance, des établissements de microfinance et des stations essence sont fermées. Ce qui occasionne évidemment des gênes pour les usagers venus réaliser des opérations ou tout simplement retirer de l’argent. Certains expliquent aussi vouloir faire des réserves d’essence dans les stations restées ouvertes, par précaution, en cas de durcissement et de prolongation du mouvement », renseigne RFI.
A noter que la grève doit prendre fin samedi soir, mais elle sera reconduite dès la semaine prochaine, du mardi au samedi inclus, si la situation n’évolue pas.