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Le ministre tchadien de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Dr Aboubakar Assidick Choroma, a annoncé une nouvelle directive gouvernementale majeure visant à réorganiser la gestion des ressources humaines dans le secteur éducatif.
Dans une adresse ferme aux responsables des services déconcentrés de son ministère, il a rappelé l’une des décisions phares de la réforme éducative initiée par la 5ᵉ République : l’interdiction formelle pour les enseignants fonctionnaires d’exercer dans les établissements privés.
Cette mesure, selon le ministre, répond à une exigence d’équité et de stabilité du système éducatif national. Le cumul d’emplois, a-t-il martelé, nuit à la qualité de l’enseignement public et affaiblit la présence effective des enseignants à leurs postes.
Recteurs d’académie et directeurs techniques sont désormais tenus de veiller scrupuleusement à l’application de cette directive, qui s’inscrit dans une dynamique de gouvernance axée sur la performance, impulsée par le Premier ministre et soutenue par le chef de l’État, le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno.
Le ministre a aussi dénoncé les cas récurrents de retour non autorisé à N’Djamena de fonctionnaires affectés en province — une dérive souvent rendue possible grâce à la complicité de certains responsables locaux.
Pour renforcer cette mesure, l’Inspection générale du ministère intensifiera les contrôles sur le terrain, notamment par le biais de missions inopinées. Tout agent absent de son poste sans justification s’exposera à de lourdes sanctions disciplinaires, allant de la suspension du salaire à la radiation pure et simple de la fonction publique.
Dr Choroma a enfin appelé à un engagement rigoureux des acteurs du secteur, soulignant que seule la discipline et l’intégrité permettront de construire une école moderne, inclusive et performante au Tchad.
