Alors que la succession du pape François vient de s’ouvrir, une affaire explosive vient troubler le conclave qui devrait déboucher sur la fumée blanche.
Il s’agit notamment de la contestation de Giovanni Angelo Becciu (photo ci-dessous), cardinal italien condamné en 2023 pour corruption.
Et malgré sa condamnation, rapporte Paris Match, le 24 avril dernier, ce dernier reste membre du collège électoral.
En effet, le cardinal Becciu, ancien haut responsable du Saint-Siège, a été condamné à cinq ans et demi de prison par le tribunal pénal du Vatican pour son rôle dans un scandale immobilier à Londres, impliquant le détournement de plusieurs millions d’euros de fonds destinés à l’action caritative de l’Église.
Une condamnation sans précédent dans l’histoire récente du Vatican, qu’il a immédiatement contestée en faisant appel.
Le cardinal affirme pourtant n’avoir jamais officiellement renoncé à son droit de vote.
Selon ce dernier, le pape François ne lui a jamais demandé formellement de se retirer du collège électoral.
«Je n’ai signé aucune lettre de renonciation, je suis cardinal électeur de plein droit», aurait-il affirmé à ses proches, selon plusieurs sources italiennes.
Pourtant, le bureau de presse du Saint-Siège l’a classé parmi les cardinaux non-électeurs, sans préciser sur quelle base canonique repose cette décision.
Ce flou juridique alimente la polémique, et Becciu entend bien faire valoir son droit à participer à l’élection du prochain souverain pontife, malgré sa condamnation et sa mise à l’écart apparente.
