Alors que le Togo célébrait le 65e anniversaire de son accession à l’indépendance, dimanche 27 avril, une commémoration marquée par un défilé militaire à la place des Fêtes de Lomé II, non loin de la présidence de la République, la société civile, quant à elle, dénonce un fait.
En marge des célébrations officielles, plusieurs organisations de la société civile et quelques partis d’opposition avaient prévu de tenir un meeting populaire sur la plage de Lomé.
Mais à la demande du ministère de l’Administration territoriale, l’événement a dû être annulé sans qu’une nouvelle date pour sa tenue ne soit annoncée.
Une situation qui provoque la colère de ses organisateurs.
« On a le sentiment que, face à l’organisation d’un événement, certains groupes obtiennent toutes les autorisations nécessaires alors que d’autres récoltent surtout des interdictions. Cela a encore été le cas aujourd’hui, avec ce feu vert à l’installation d’apatams juste à côté de l’endroit où nous avions prévu de faire notre manifestation…», déplore, au micro de RFI, le professeur David Dosseh, porte-parole de la coalition Togo-Debout.
A rappeler qu’il s’agissait de la dernière fête de l’indépendance célébrée sous la IVe République.
D’autant plus que le Togo doit définitivement entrer dans la Ve République ces prochaines semaines avec la fin de l’installation des nouvelles institutions issues de la Constitution du 6 mai 2024.