Lancé en 2013 par le Président américain Barack Obama, et approuvé par le parlement américain en février 2016, le plan « Power Africa » est considéré comme l’un des plans les plus ambitieux et les plus structurés sur l’électrification de l’Afrique.
Le vaste programme qui se fixe pour objectif de doubler l’accès à l’électricité en Afrique en 2018, est doté de 7 milliards par le gouvernement américain, est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM).
Mercredi 21 septembre 2016, Obama annoncera une nouvelle enveloppe d’un milliard de dollars supplémentaires, rapportent nos confrères de Reuters.
Cette somme s’ajoutera aux 7 milliards de dollars de fonds publics à son lancement en 2013, auxquels se sont ajoutés 20 milliards de dollars glanés auprès d’une centaine de partenaires dans le secteur privé.
L’initiative est salutaire dans la mesure où 600 millions d’Africains sur 1.3 milliards vivent sans électricité. Le plan Power Africa vise donc à réduire le déficit énergétique du continent en général et de l’Afrique subsaharienne en particulier en investissant massivement notamment dans les énergies renouvelables.
La feuille de route du plan prévoit ainsi d’accroitre la production hydroélectrique, d’énergies solaires, de centrales à gaz, d’énergies éoliennes, d’énergies géothermiques et d’énergie issue de la biomasse.
Le plan Power Africa est construit autour de 3 piliers qui sont aussi ses objectifs à terme : Installer 30 000 MW de puissance électrique supplémentaire d’ici à 2030, donner l’accès à l’électricité à 60 millions de foyer supplémentaires en Afrique subsaharienne, débloquer le potentiel énergétique du continent africain.
Au total 12 agences gouvernementales américaines, pilotées par USAID, sont impliquées dans Power Africa, qui a désigné six pays pour sa première phase : le Ghana, le Liberia, le Nigeria, l’Ethiopie, le Kenya et la Tanzanie.