Considéré comme le globe-trotter des chefs d’Etat de l’Afrique centrale, Ali Bongo s’offre des voyages sporadiques dispendieux qui plombent les caisses de l’Etat qu’ils n’en renflouent.
Les distances parcourues par Ali Bongo depuis 2015 sont de l’ordre de 619.927 kilomètres, soit 15 fois le tour de la terre, rapporte notre confrère Afrique Matin.
La même source précise que les voyages privés du président dépassent largement ceux d’ordre officiel qu’effectue rarement M Bongo dans le monde pour, dit-il, rencontrer des investisseurs.
Pour échapper aux critiques de l’opinion, souligne la même source, « il part et revient discrètement » pour échapper aux critiques des activistes qui suivent régulièrement ses mouvements.
Un journal réputé très critique à l’égard du pouvoir, soutient pour sa part que le déplacement que le président a entrepris samedi dernier aux Emirats arabes unis, n’est qu’un voyage d’apparat et de ‘’groove.’’
D’après un de ses conseillers, avance le journal, « il s’y est rendu pour assister à la finale de la dernière course de la saison 2017 de Formule 1, disputée sur le circuit de Yas Marina et remportée par le Finlandais Valtteri Bottas partira (Mercedes).
Dans ses colonnes, le journal fustige cet déplacement dans la mesure où, » aucun Gabonais n’était engagé dans cette compétition pour justifier la présente d’Ali Bongo en guise de soutien ».
Les multiples voyages d’Ali Bongo dans le monde ont considérablement « ruiné » l’Etat. Car, en plus du kérosène pour ses avions, « Bongo fils » se déplace souvent avec une pléthore de collaborateurs, souvent logés dans des hôtels huppés et coûteux.
Même dans les pays où Ali Bongo dispose d’appartements chèrement acquis avec l’argent du contribuable, Afrique Matin révèle qu »il loge souvent dans des hôtels de luxe » avant d’affirmer qu’à l’occasion de la 72è Assemblée générale de l’ONU, le « pigeon-voyageur » a choisi un hôtel qui coûtait pas moins de 22 millions de F CFA la nuitée.
En plus de ses voyages qui relèvent d’une véritable gabegie financière sur le budget de l’Etat, il faut ajouter l’achat du fameux Airbus A320-200 à 65 milliards chez Airbus et un Gulfstreams 650 à 30 milliards de F CFA chez un constructeur américain.