Le PNP se joint à la C14, regroupement dont il est membre pour appeler l’ensemble de la population concernée à boycotter les opérations de recensement dans la zone 2. Par ailleurs, il invite ses membres à observer une « journée ville morte » mercredi 17 octobre 2018
La seconde phase du recensement qui englobe la zone 2 risque de démarrer le 17 octobre sans les membres du parti de Tchikpi Atchadam.
A leur réunion hebdomadaire samedi à Lomé, le parti a tenu à réaffirmer son soutien total à la coalition des 14 parties de l’opposition.
Cette coalition avait d’abord invité ses membres à ne pas se faire enrôler dans la zone 1, avant de réitérer le même mot d’ordre au moment où les préparatifs sont en cours par la CENI actuelle pour débuter le recensement électoral dans la zone 2.
En lieu et place du recensement, les membres du partie au couleur rouge vont observer « une journée ville morte ».
Pas question, ni raison de se faire recenser après les vives « exactions commises » dans le pays du pays durant ces derniers mois, affirme le PNP, qui ajoute: « au nom de tous les martyrs, il ne doit pas avoir de recensement électoral jusqu’à ce que l’actuelle CENI présidée par le Prof Kodjona Kadanga soit effectivement recomposée ».
« Au vu de la terreur et de l’extrémisme violent dont Mango, Bafilo et Sokodé ont été victimes, il y a de cela un an environ, vidant ces villes de leurs populations en temps record, tous les Togolais doivent tourner dos à cette opération de recensement », indique Tchatikpi Ouro-Djikpa, Conseiller de Tikpi Atchadam.
Et pour lancer un message fort à l’endroit de l’opinion nationale et internationale, le PNP invite les populations des localités de la Zone 2 du recensement à observer une journée morte le mercredi 17 octobre.
« Ce régime mérite finalement qu’en à la date du mercredi 17 octobre 2018, jour du début du recensement électoral dans la zone 2, tout le septentrion en général, les villes de Mango, de Bafilo et de Sokodé en particulier observent une journée morte », a soutenu M. Ouro-Djikpa.
Par ailleurs, le PNP demande au gouvernement de mettre en application les recommandations de la feuille de route de la CEDEAO, afin que son leader Tikpi Atchadam puisse revenir sans quiétude dans son pays natal. Faute de quoi, il menace d’organiser des manifestations dans les jours à venir.