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Du 25 au 29 août, une délégation des rebelles nigériens du Front Patriotique de Libération (FPL) a rencontré, dans le nord du Mali, les leaders de la rébellion malienne regroupés au sein du Cadre Stratégique Permanent (CSP). L’objectif de ces groupes armés était de consolider leurs relations et de défendre leurs intérêts communs.
La délégation nigérienne, conduite par Barak Taher Hamit, « commandant en chef » du FPL, s’oppose fermement à la junte nigérienne. Du côté malien, la délégation du CSP était dirigée par Alghabass Ag Intalla, un chef de groupe armé connu pour son opposition déclarée à la junte malienne.
Le lieu de cette rencontre n’a pas été choisi au hasard : Tinzaouatène, une localité située à la frontière algérienne, dans le nord du Mali, symbolise un terrain stratégique.
Depuis quelques semaines, Tinzaouatène a été la cible de frappes de drones menées par l’armée malienne et les mercenaires du groupe ex-Wagner.
Bien qu’aucun document officiel n’ait été signé ou rendu public à l’issue de cette rencontre, le porte-parole des rebelles maliens, Mohamed Elmaouloud Ramadane, a évoqué des « échanges fructueux et bénéfiques pour les deux parties ».
Les rebelles maliens et nigériens ont convenu de s’entraider et de défendre ensemble leurs intérêts sur la scène internationale.
Selon des sources proches des deux mouvements, d’autres réunions sont prévues afin de « combattre main dans la main les militaires au pouvoir au Mali et au Niger ».
