Lors d’une patrouille ce vendredi 26 juillet, la police sud africaine a mis aux arrêts 95 libyens dans un «camp militaire» secret situé dans une ferme de White River à Mpumalanga (270 km de Pretoria).
«Lors d’un raid spectaculaire effectué tôt le matin, la police de Mpumalanga a arrêté près d’une centaine de ressortissants libyens dans ce qui semble être une base militaire située dans une ferme», a déclaré le porte-parole de la police provinciale, Donald Mdhluli.
Notant qu’il y a un champ de tir dans la ferme qui a été louée par le propriétaire, M. Mdhluli a précisé que des dizaines de policiers ont participé à cette opération.
«Des crimes, notamment des viols, ont été commis dans la région sur laquelle enquête la police et qui pourraient être liés à certains des suspects», a encore déclaré le responsable.
Pour sa part, la porte-parole de la police nationale, Athlenda Mathe, a déclaré que «les Libyens s’étaient présentés de manière frauduleuse dans leurs demandes de visa», arguant qu’ils prétendaient venir en Afrique du Sud pour suivre une formation d’agents de sécurité.