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En Algérie, Cherif Mellal, ancien président de la JS Kabylie, est en grève de la faim depuis le 17 juillet 2024 pour protester contre son maintien en détention préventive. Détenu à la prison d’El Harrach depuis janvier 2023, Mellal a observé plusieurs grèves de la faim précédentes, la plus récente ayant duré seize jours jusqu’en avril 2024. Son état de santé, aggravé par le diabète et des problèmes de tension artérielle, suscite des inquiétudes parmi ses proches.
Cherif Mellal, condamné à dix-huit mois de prison en 2023 pour « atteinte à l’unité nationale », a été relaxé en janvier 2024 par la cour d’appel.
Cette condamnation était liée à des accusations d’appartenance au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), considéré comme « organisation terroriste » par l’État algérien. Malgré cette relaxe, Mellal reste en détention pour une nouvelle affaire de « violation de la législation sur le change », « mouvement de capitaux » et « blanchiment d’argent ».
Sa défense conteste les preuves présentées et affirme que les accusations reposent sur des documents faux.
Le maintien en détention de Mellal a suscité des appels à la libération de sa part d’anciens joueurs de la JS Kabylie et de personnalités publiques, qui ont dénoncé les conditions de détention et demandé des mesures pour garantir sa santé.
Sous la direction de Mellal, la JS Kabylie avait connu un renouveau sportif, avec des victoires importantes en Ligue des champions de la CAF et en Coupe de la Ligue algérienne. Cependant, les maillots floqués en caractères amazigh et avec le drapeau régional avaient été mal perçus par les autorités algériennes, menant à des sanctions de la Confédération africaine de football.
En attendant, Cherif Mellal poursuit sa grève de la faim, espérant une résolution rapide de sa situation.
