BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Africa top success / Ali Bongo : Un président mal réélu ?
©Francois Lafite/Wostok Press France, Paris 08/04/2014 Le President de la Republique Francois Hollande recoit le President de la Republique du Gabon Ali BONGO au Palais de l Elysee. France s president Francois Hollande welcomes Gabon s president Ali BONGO at the Elysee presidential palace.

Ali Bongo : Un président mal réélu ?

Partagez ceci :

©Francois Lafite/Wostok Press France, Paris 08/04/2014 Le President de la Republique Francois Hollande recoit le President de la Republique du Gabon Ali BONGO au Palais de l Elysee. France s president Francois Hollande welcomes Gabon s president Ali BONGO at the Elysee presidential palace.

Comme annoncé, les observateurs électoraux de l’Union Européenne ont publié lundi 12 décembre 2016, leur rapport final sur la présidentielle du 27 aout dernier au Gabon. Un rapport qui « remet en cause » la victoire d’Ali Bongo sur l’opposant Jean Ping.

Selon le confrère Africanews, la mission d’observation de l’Union européenne remet en question l’intégrité du processus de consolidation des résultats et du résultat final de l’élection.

Les neuf provinces du Haut-Ogooué, le fief d’Ali Bongo, où le président a obtenu 95,47% pour 99,93% de participation, font l’objet de vives contestations.

L’UE parle processus de consolidation « opaque ». A en croire les observateurs, le nombre d’abstentions, de bulletins blanc et nuls dans une seule des 15 commissions électorales locales de cette province est supérieur à celles annoncées pour l’ensemble des 15 commissions électorales de la province.

Dans le rapport, l’on relève également que la Cour Constitutionnelle a annulé le résultat de 21 bureaux de vote Libreville, favorables à jean Ping. A ce niveau, les observateurs de l’UE regrettent que les travaux de la Cour n’aient pas permis de rectifier les anomalies dans le Haut-Ogooué.

« La confrontation des procès-verbaux essentielle pour assurer la transparence et la confiance des parties prenantes n’a pas eu lieu. Et les observateurs n’ont pas eu accès aux phases techniques de recompte des voix », souligne Africanews.

Le document indique par ailleurs que des membres de l’UE ont fait l’objet de menaces, certains d’entre eux auraient été placés sur écoute par les services secrets gabonais.

Enfin, les observateurs de l’UE ont déploré les violences post-électorales, soldées par des morts, des blessées, des arrestations ainsi que la destruction des édifices publiques.




Traduction »