Le légendaire Alpha Blondy, figure emblématique du reggae africain, revient sur le devant de la scène avec Rise, son vingtième album studio. Ce nouveau projet, composé de 11 titres, allie habilement les fondations du reggae roots à des sonorités contemporaines, enrichi par des collaborations surprenantes et vibrantes.
Un message d’espoir et de résilience porté par la musique
Fidèle à ses convictions, Alpha Blondy aborde dans Rise des thèmes qui lui sont chers : l’élévation de l’Afrique, la prise de conscience collective, l’amour, le pardon et la lutte contre les injustices. L’ensemble est traversé par un état d’esprit résolument positif. « Intégriste de l’optimisme », comme il aime se définir, l’artiste chante l’espoir dans Ayé taga (« Allez-vous-en avec vos problèmes »), où il repousse les mauvaises ondes, ou encore dans Djigui (« L’Espoir »), un titre doux et spirituel adressé à son fils.
Ce dernier, surnommé Prince Bleu, fait d’ailleurs plusieurs apparitions sur l’album, notamment en introduction du puissant Révolte-toi Africa, et sur Ayoka, véritable hymne festif dédié à la CAN 2023, où il partage le micro avec Didier Drogba, Roseline Layo, Didi B et Soum Bill.
Des collaborations marquantes et des hommages personnels
Parmi les moments forts de l’album, on retrouve Je ne suis pas fâché, une collaboration chaleureuse avec Koffi Olomidé, portée par une atmosphère apaisée et une réflexion sur la sagesse, ponctuée par une citation de Socrate dans Je ne sais rien.
L’album touche aussi à l’intime, avec Le cri du silence, un hommage émouvant à la mère de l’artiste, écrit par son épouse Aelyssa. Autre clin d’œil personnel : Alpha Blondy revisite « N’importe quoi « de Florent Pagny, en souvenir de son ami Fulgence Kassy, qui lui avait offert ce 45 tours dans les années 1980, à une période décisive de son parcours.