Adjaratou Traoré et Marius Sagna ont décidé d’enterrer la hache de guerre. La Vice-présidente du parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et son collègue sénégalais ont saisi leur dernière rencontre à Abidjan en Côte d’Ivoire pour apaiser les tensions après une altercation survenue le 20 juillet dernier. Cette réconciliation est l’aboutissement d’un travail « louable » fait par les responsables de cette institution avec à sa tête, Ibrahima Maimounatou.
Le différend entre les deux députés, qui avait suscité de vives réactions, semblait s’être apaisé lors de cette rencontre officielle. Les deux parlementaires, pourtant issus de pays voisins aux relations traditionnellement cordiales, avaient été au centre d’une controverse en raison de leur désaccord.
Cependant, leur réconciliation à Abidjan a montré un engagement commun à dépasser les différends personnels pour le bien de l’intégration régionale.
En marge de cette rencontre, qui rassemblait plusieurs membres du parlement de la CEDEAO, Adjaratou Traoré et Marius Sagna ont échangé des paroles empreintes de respect mutuel, démontrant ainsi leur volonté de renforcer la coopération entre leurs nations respectives.
Ce geste a été largement salué par leurs collègues et a envoyé un message fort de cohésion et de solidarité, essentiel pour l’avenir de l’organisation régionale.
Le retour à l’harmonie entre ces deux figures politiques rappelle l’importance du dialogue et de la diplomatie dans la gestion des conflits, en particulier dans un cadre aussi crucial que celui de la CEDEAO, où l’unité est primordiale pour relever les défis communs en Afrique de l’Ouest.
L’altercation a éclaté suite aux critiques virulentes de Sagna à l’encontre des chefs d’État ouest-africains. Le député sénégalais les a accusés d’être responsables de l' »appauvrissement » de la région, remettant en question l’usage du terme « pauvreté » employé par le PNUD dans son rapport sur l’Afrique de l’Ouest.
La tension a atteint son paroxysme lorsque Traoré a demandé à Sagna de modérer ses propos, estimant qu’il manquait de respect aux dirigeants. L’échange s’est rapidement envenimé, donnant lieu à des accusations mutuelles.