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Les deux belligérants, le chef de l’armée régulière le général al-Burhan et le chef des paramilitaires le général Hamdane Dogolo dit Hemedti, sont appelés à cesser les hostilités et à déposer les armes alors que le pays subit la pire crise humanitaire au monde, selon l’Organisation des Nations Unies.
« Nous ne pouvons pas accepter la présence de ces tueurs et criminels [les FSR, NDLR] et leur soutien, parmi nous », déclarait le général al-Burhan à l’occasion du 69e anniversaire de l’indépendance du Soudan, le 1er janvier 2025, mettant ainsi fin à tout espoir de dialogue pour un retour à la paix.
Chacun des deux belligérants compte prendre le dessus militairement. Mais pour l’heure, le pays est divisé en deux : les FSR contrôlant tout l’ouest du pays, les différentes provinces du Darfour, les États du sud et l’armée imposant son veto à l’est du pays, les États du Nil Blanc et du Nil Bleu, de Sennar, de Gedaref, de Kassala.
Confrontées à une insécurité alimentaire dramatique, les populations se déplacent massivement vers les pays voisins pour fuir la famine alors que l’aide humanitaire est insuffisante.
