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Cinq (5) fonctionnaires nigériens de Wapco Niger ont été arrêtés mercredi 5 juin 2024 au terminal à Sèmè-Kpodji au Bénin. Cette arrestation n’est pas du goût du régime de Niamey qui « exige » leur « libération immédiate » au risque de « suspendre » le projet Pipeline.
En conférence de presse au lendemain de leur arrestation, le ministre nigérien du pétrole, Mahaman Moustapha Barke et son collègue de la Justice, Ali Daouda se sont prononcés sur le sujet brûlant. Ces ministres précisent que les agents interpelés dont la Directrice Générale Adjointe, Moumouni Ibra Hadiza étaient en mission dans un légal sur le territoire béninois.
Niamey indique que si ces agents ne sont pas remis en liberté, le chargement du pétrole va connaître un arrêt. « Le bateau ne pourra plus charger. Nous n’allons plus envoyer le pétrole dans le pipeline jusqu’à ce que les Béninois respectent leurs engagements et jusqu’à ce que le partenaire chinois les amène à respecter leurs engagements », a déclaré le ministre nigérien du pétrole.
Le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) du Bénin, Mario Metonou avait indiqué que les agents nigériens dont deux agents du CNSP au pouvoir à Niamey se sont introduits frauduleusement sur le site de Sèmé-Podji.
Il s’agit d’une nouvelle montée des tensions entre les deux pays voisins, en froid depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023 contre Mohamed Bazoum. Si les tensions se sont accrues ces derniers en raison de l’embargo sur le pétrole nigérien, Patrice Talon a donné mercredi 5 juin, toutes les autorisations nécessaires à Wapco pour le chargement du pétrole sur le site de Sèmé vers le marché international.
