De source militaire, rapporté par Rfi, le dernier bilan communiqué six jours après l’attaque qui a ciblé deux postes avancés dans le nord du pays s’élève à 54 soldats béninois tués, bien loin des 8 décès annoncés juste après l’attaque.
« Notre situation serait plus facile si nous avions une belle coopération avec les pays qui nous entourent. Si de l’autre côté de la frontière il y avait un dispositif au moins comme le nôtre, ces attaques ne se dérouleraient pas de cette façon », a déclaré le porte-parole du gouvernement Wilfried Houngbedji, au micro de Rfi.
Cette attaque, la plus meurtrière subie depuis que les groupes armés ont ciblé le Bénin, a eu lieu sur deux positions simultanément : l’une au « triple point », une région frontalière du Bénin avec le Niger et le Burkina Faso, un point stratégique relançant la nécessité d’une coopération militaire régionale ; l’autre, près des chutes de Koudou dans le parc W.
L’attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).