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Selon la Commission nationale du Kenya pour les droits de l’homme, 82 personnes ont été enlevées dans le pays depuis le mois de juin. Ce lundi 6 janvier, un caricaturiste et quatre influenceurs enlevés la veille de Noël après une mobilisation contre les violences policières et disparitions forcées sont réapparus.
« On ne peut pas arrêter les réseaux sociaux. C’est la nouvelle opposition au Kenya. Nous n’avons plus d’opposition politique aujourd’hui, donc ce sont les réseaux sociaux qui jouent ce rôle. (…) Je pense que le pouvoir a juste peur, il n’y a pas d’échappatoire aux réseaux sociaux », a commenté Gammz, caricaturiste pour le journal The Standard, cité par Rfi.
Selon lui, le pouvoir kényan se sent menacé par les jeunes de la génération Z qui ont trouvé leur propre mode d’expression à travers internet et les nouveaux médias.
La porte-parole de la police nationale a assuré dans un communique que tous les efforts sont fournis pour enquêter sur les enlèvements dans le pays. L’inspecteur général de la police kényane ainsi que le directeur du cabinet du ministère de l’Intérieur sont attendus à la Haute cour de Nairobi ce mardi pour rendre des comptes sur le sort des disparus de la veille de Noël.
